
Si vous éditez une plateforme éducative, un SaaS, un service bancaire, un site e-commerce, une application mobile ou simplement des documents numériques, vous êtes concerné.
Contrairement à une idée tenace, l’accessibilité n’est plus réservée au secteur public : elle fait désormais partie des obligations de nombreuses entreprises privées.
Bonne nouvelle : lorsque l’on sait exactement quoi faire, la conformité devient un projet structuré, concret, et parfaitement maîtrisable.
Voici un guide pratique, directement inspiré des obligations officielles, pour comprendre ce qu’impose la Directive – et comment vous y préparer efficacement.
La Directive européenne sur l’accessibilité couvre un périmètre beaucoup plus large qu’on ne l’imagine. Elle vise notamment les :
Dès lors que votre utilisateur interagit avec un service numérique, vous avez une responsabilité en matière d’accessibilité.
Et oui : les entreprises privées sont pleinement concernées. L’époque où “seuls les organismes publics” étaient visés est désormais close.
La logique de la Directive est claire :
votre service doit être utilisable par tout le monde, dans des conditions équivalentes, qu’il s’agisse d’un site, d’un logiciel, d’un document ou d’une application.
Cela implique plusieurs obligations majeures.
Tous les documents destinés au public doivent être :
Les PDF non structurés ou les notices en langage technique sont désormais incompatibles avec la réglementation.
Concrètement, vous devez assurer :
Une interface où l’on doit deviner "où cliquer" n’est plus acceptable.
Un utilisateur de lecteur d’écran, de ligne braille ou de commandes vocales doit pouvoir :
L’inaccessibilité n’est plus “un détail” : c’est une non-conformité.
L’accessibilité ne peut pas être présente sur le site mais absente sur l’application, ou inversement.
La Directive impose une cohérence globale, de bout en bout : site, app, documents, parcours clients, supports, services complémentaires.
Si une partie d’un service ne peut pas être rendue accessible immédiatement, l’entreprise doit :
La transparence fait partie intégrante de l’obligation réglementaire.
La Directive ne s’applique pas de manière uniforme : certains domaines disposent de contraintes renforcées.
Les contenus pédagogiques doivent être accessibles, ce qui inclut :
L’apprenant doit pouvoir suivre son parcours sans obstacle technique.
Ici, la chaîne complète est concernée :
C’est précisément ce type d’accompagnement global que Wolfox a mené pour BNP Paribas.
Un utilisateur doit pouvoir :
L’autonomie de l’utilisateur est une obligation.
La conformité ne se fait pas “au feeling”. Voici la méthode la plus efficace pour se mettre en règle.
L’audit permet d’évaluer :
Un audit RGAA / WCAG fournit une vision claire, fiable et priorisée.
On ne corrige pas tout d’un coup, et ce n’est pas le but.
On commence par :
On traite d’abord la structure, ensuite les finitions.
Selon les besoins, cela peut inclure :
Avec ou sans handicap.
Les tests valident :
C’est la garantie d’une accessibilité vraiment opérationnelle.
Vous devrez produire :
L’accessibilité ne s’improvise pas : elle se structure.
Se conformer à la Directive n’est pas un obstacle : c’est une opportunité d’améliorer l’expérience de tous vos utilisateurs, d’augmenter la confiance et de réduire les risques juridiques.
Wolfox accompagne déjà des organisations très variées dans leurs démarches d’accessibilité numérique — des projets exigeants, parfois très sensibles, toujours stratégiques :
Si vous voulez un accompagnement pragmatique, pédagogique et réellement opérationnel :
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