Comment concevoir un tableau de bord utile, lisible et exploitable

Spoiler : ce n’est pas juste une histoire de graphiques jolis. On en a tous vu. Des dashboards surchargés, illisibles, ou complètement hors-sol par rapport aux besoins réels des utilisateurs. Le genre de tableau de bord où il faut déjà être analyste de données pour en comprendre le sens… ou médium.
Par
Marianne Savouret
,
le
28/5/2025
badge wolfox bleu agence de ux ui design

Chez Wolfox, on a souvent été appelés en renfort pour repenser ce type d’interfaces. Et on a compris une chose : concevoir un bon tableau de bord, ce n’est pas une affaire de widgets colorés ou de KPIs en cascade. C’est un exercice d’équilibre entre clarté, pertinence, hiérarchisation, et simplicité d’usage.

Voici comment on procède.

1. On commence toujours par les vrais besoins

Un tableau de bord, ça sert à prendre une décision. Pas à faire joli pour le COMEX.

Donc première étape : comprendre les questions que les utilisateurs se posent vraiment.
→ Que cherchent-ils à savoir en priorité ?
→ À quelle fréquence ?
→ Dans quel contexte d’utilisation (ordinateur, mobile, terrain) ?

En d’autres termes, on fait de la recherche UX (oui, encore elle), en posant des questions concrètes aux utilisateurs finaux. Par ici si vous voulez creuser cette approche UX.

2. On hiérarchise l’information, même si tout semble important

Tous les chiffres ne se valent pas. Tous les graphiques non plus.

On identifie les indicateurs clés à mettre en haut, les analyses secondaires à reléguer plus bas ou à rendre consultables “à la demande”. Le tout avec une règle d’or : 1 page = 1 objectif principal.

Quand tout est prioritaire, plus rien ne l’est.

3. On limite les types de visualisations (oui, ça compte)

Barres, lignes, camemberts, donuts, diagrammes… Trop de variétés nuisent à la lisibilité.

Un bon tableau de bord utilise 3 à 4 types de visualisation maximum, toujours les plus adaptés au type de données (et au niveau de maturité des utilisateurs).

Et non, la jauge style compte-tour de voiture n’est quasiment jamais une bonne idée.

4. On pense accessibilité, toujours

  • Couleurs contrastées
  • Données lisibles au clavier et à la synthèse vocale
  • Taille de police suffisante
  • Alternatives textuelles aux visualisations

Un tableau de bord doit être utile pour tout le monde. Même pour un·e utilisateur·rice qui ne distingue pas le rouge du vert. Notre page dédiée à l’accessibilité est ici.

5. On pense aux usages réels (et pas à ce qu’on imagine)

  • Est-ce que ce dashboard est consulté sur mobile dans un entrepôt ?
  • Est-il intégré dans un SaaS ? Est-ce que les filtres sont ergonomiques ?
  • Les données sont-elles en temps réel ? Y a-t-il des limites de performance ?

Ce sont ces petites contraintes de contexte qui transforment un bon tableau de bord… en tableau de bord vraiment utilisé.

6. On pense performance technique

Afficher beaucoup de données, ça pèse. Et un dashboard lent est un dashboard inutile.

Dans nos projets (notamment pour des plateformes B2B complexes), on collabore souvent en amont avec les équipes techniques pour optimiser le chargement, les appels API, et la structure des composants. C’est ici que notre maîtrise de l’intégration no-code sur mesure fait la différence quand on en a besoin.

Et après ?

On prototype, on teste, on itère. On ne valide jamais un tableau de bord sans avoir vu un utilisateur s’en servir “en vrai”. C’est notre règle.

Si vous souhaitez qu’on vous aide à y voir clair dans vos tableaux (ou dans la stratégie de votre produit SaaS), écrivez-nous ici.
On aime les dashboards, les vrais.

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Notre équipe se fera un plaisir de vous accompagner et proposer la méthode la plus adaptée pour vous satisfaire.

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