Chez Wolfox, on a souvent été appelés en renfort pour repenser ce type d’interfaces. Et on a compris une chose : concevoir un bon tableau de bord, ce n’est pas une affaire de widgets colorés ou de KPIs en cascade. C’est un exercice d’équilibre entre clarté, pertinence, hiérarchisation, et simplicité d’usage.
Voici comment on procède.
Un tableau de bord, ça sert à prendre une décision. Pas à faire joli pour le COMEX.
Donc première étape : comprendre les questions que les utilisateurs se posent vraiment.
→ Que cherchent-ils à savoir en priorité ?
→ À quelle fréquence ?
→ Dans quel contexte d’utilisation (ordinateur, mobile, terrain) ?
En d’autres termes, on fait de la recherche UX (oui, encore elle), en posant des questions concrètes aux utilisateurs finaux. Par ici si vous voulez creuser cette approche UX.
Tous les chiffres ne se valent pas. Tous les graphiques non plus.
On identifie les indicateurs clés à mettre en haut, les analyses secondaires à reléguer plus bas ou à rendre consultables “à la demande”. Le tout avec une règle d’or : 1 page = 1 objectif principal.
Quand tout est prioritaire, plus rien ne l’est.
Barres, lignes, camemberts, donuts, diagrammes… Trop de variétés nuisent à la lisibilité.
Un bon tableau de bord utilise 3 à 4 types de visualisation maximum, toujours les plus adaptés au type de données (et au niveau de maturité des utilisateurs).
Et non, la jauge style compte-tour de voiture n’est quasiment jamais une bonne idée.
Un tableau de bord doit être utile pour tout le monde. Même pour un·e utilisateur·rice qui ne distingue pas le rouge du vert. Notre page dédiée à l’accessibilité est ici.
Ce sont ces petites contraintes de contexte qui transforment un bon tableau de bord… en tableau de bord vraiment utilisé.
Afficher beaucoup de données, ça pèse. Et un dashboard lent est un dashboard inutile.
Dans nos projets (notamment pour des plateformes B2B complexes), on collabore souvent en amont avec les équipes techniques pour optimiser le chargement, les appels API, et la structure des composants. C’est ici que notre maîtrise de l’intégration no-code sur mesure fait la différence quand on en a besoin.
On prototype, on teste, on itère. On ne valide jamais un tableau de bord sans avoir vu un utilisateur s’en servir “en vrai”. C’est notre règle.
Si vous souhaitez qu’on vous aide à y voir clair dans vos tableaux (ou dans la stratégie de votre produit SaaS), écrivez-nous ici.
On aime les dashboards, les vrais.