L'accessibilité numérique consiste à concevoir des interfaces utilisables par tous, y compris les personnes en situation de handicap. Elle repose sur des normes internationales, notamment les Web Content Accessibility Guidelines (WCAG) 2.1, élaborées par le W3C. Ces directives couvrent divers handicaps : visuels, auditifs, moteurs, cognitifs, etc.
En Europe, la norme EN 301 549 intègre les WCAG 2.1 et s'applique aux produits et services TIC, renforçant l'obligation d'accessibilité pour les organismes publics.
Le design inclusif va au-delà de l'accessibilité en intégrant dès la conception la diversité des utilisateurs : âge, culture, compétences technologiques, etc. Il vise à créer des produits intuitifs et efficaces pour le plus grand nombre, sans nécessiter d'adaptations spécifiques.
Les informations et composants doivent être présentés de manière à être perçus par tous. Cela inclut l'utilisation de contrastes suffisants, de textes alternatifs pour les images et de sous-titres pour les vidéos.
Les interfaces doivent être navigables et fonctionnelles via différents dispositifs, comme le clavier ou les lecteurs d'écran, assurant une interaction fluide pour tous les utilisateurs.
Le contenu doit être clair et prévisible. L'utilisation d'un langage simple et d'une navigation cohérente facilite la compréhension et l'engagement de l'utilisateur.
Les contenus doivent être compatibles avec les technologies d'assistance actuelles et futures, garantissant une accessibilité pérenne.
Intégrer l'accessibilité et l'inclusion dans le design numérique n'est pas seulement une obligation légale, mais une responsabilité éthique. En adoptant ces principes, les concepteurs contribuent à une société plus équitable et à des expériences utilisateur enrichies pour tous.
Références :