RGAA, WCAG, FALC… Petit lexique pour s’y retrouver sans paniquer

Ah, le doux monde de l’accessibilité numérique. Ses acronymes, ses sigles, ses référentiels… Un bonheur pour les initiés. Un labyrinthe pour les autres. Et si vous êtes designer, développeur·se, product owner ou simplement en charge d’un site web, vous avez probablement déjà croisé ces lettres mystérieuses : RGAA, WCAG, FALC, A11Y, ADA… Pas de panique. Voici un petit tour d’horizon clair et utile pour comprendre ce que chacun recouvre, savoir dans quels cas ils s’appliquent, et surtout comment vous en servir concrètement dans vos projets numériques.
Par
Marianne Savouret
,
le
2/6/2025
badge wolfox bleu agence de ux ui design

1. RGAA – Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité

C’est le référentiel français officiel. Le RGAA s’applique à toutes les entités publiques, mais aussi à de plus en plus de structures privées dans une démarche volontaire (ou en anticipation des évolutions légales).

Il repose sur les WCAG (voir ci-dessous) et en propose une traduction opérationnelle, adaptée au contexte français, avec 106 critères testables et une méthodologie d’audit associée.

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2. WCAG – Web Content Accessibility Guidelines

Les WCAG sont les standards internationaux de l’accessibilité numérique, portés par le W3C. Ils définissent 4 grands principes (Perceptible, Utilisable, Compréhensible, Robuste) et 3 niveaux de conformité : A, AA et AAA.

La version actuelle (WCAG 2.1) est en passe d’évoluer vers la 2.2 voire la 3.0, avec des critères plus larges et mieux adaptés aux usages mobiles et cognitifs.

📌 À noter : le RGAA se base sur les WCAG 2.1 AA. Donc si vous êtes conforme au RGAA, vous l’êtes aussi aux WCAG (en grande partie).

3. A11Y – Un raccourci qui cache bien son jeu

Vous l’avez vu passer sur Twitter ou dans les conférences tech ? A11Y n’est pas un code secret. C’est juste un raccourci pour "accessibility" : il y a 11 lettres entre le "A" et le "Y". Voilà. C’est tout. (Mais maintenant vous pourrez briller en réunion.)

4. FALC – Facile à Lire et à Comprendre

L’accessibilité ne concerne pas seulement le code ou le design. Elle concerne aussi les contenus. Et le FALC est une méthode pour adapter l’information à des personnes ayant des difficultés de compréhension (handicap mental, illettrisme, etc.).

Ce n’est pas obligatoire partout, mais c’est une vraie démarche d’inclusion éditoriale. Chez Wolfox, nous accompagnons nos clients sur ces enjeux dès les phases de conception UX : arborescence, wording, navigation simplifiée…

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5. ADA – Americans with Disabilities Act

Moins connu en France, l’ADA est la loi américaine qui impose l’accessibilité des services numériques. Elle a surtout un impact pour les entreprises françaises qui opèrent aux US (SaaS, e-commerce, institutions). Les poursuites pour non-conformité sont fréquentes.

Et concrètement, par où on commence ?

  • Faites un audit RGAA si vous êtes dans le périmètre public ou concerné par une obligation.
  • Appuyez-vous sur les WCAG pour cadrer les bonnes pratiques si vous travaillez à l’international.
  • Ne sous-estimez pas l’impact des contenus : le design accessible, c’est aussi du bon sens éditorial.
  • Pensez accessibilité dès les wireframes (on vous explique pourquoi juste ici).

Et si vous voulez un coup de main pour rendre votre site plus accessible sans sacrifier l’esthétique ni la performance, on en parle ?

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