Data visualisation : les erreurs qu’on voit encore trop souvent dans les dashboards

Un bon dashboard, c’est un super-pouvoir. Un mauvais dashboard, c’est une punition quotidienne. Trop d’interfaces orientées “data” sont pensées comme des inventaires de chiffres, pas comme des outils décisionnels. Résultat : des tableaux qui débordent, des filtres incompréhensibles, et des utilisateurs… qui ouvrent Excel à côté, faute de mieux. Chez Wolfox, on accompagne régulièrement des refontes de dashboards et d’outils métiers complexes. Et à force, on a vu revenir les mêmes erreurs, encore et encore. Les voici.
Par
Marianne Savouret
,
le
26/5/2025
badge wolfox bleu agence de ux ui design

1. Penser “tout afficher” = “tout comprendre”

Par peur d’en oublier, beaucoup de dashboards deviennent des fourre-tout :

  • 12 KPIs visibles par défaut
  • 8 filtres actifs dès l’ouverture
  • 3 types de graphiques superposés… pour la même donnée

🎯 La vraie question : à quel moment a-t-on besoin de quoi ?

👉 Un bon dashboard guide la lecture. Il priorise l’information, structure les niveaux de détail, et n’affiche pas tout… tout le temps.

2. Des filtres trop puissants (et donc inutilisables)

"On va leur laisser filtrer par région, secteur, typologie, mois, statut, source…"

Oui, mais avec 7 filtres mal hiérarchisés, personne ne les utilise.
Surtout si l’interface ne garde pas les choix en mémoire ou ne propose pas de presets.

Un bon design UX accompagne la segmentation :

  • filtres groupés par usage
  • options par défaut intelligentes
  • affichage progressif (plutôt que des menus déroulants sans fin)

3. Des graphiques jolis, mais illisibles

Graphique en anneau, histogramme horizontal, spider chart 3D…
Les outils de data viz modernes ont élargi les possibilités. Mais ce n’est pas parce qu’on peut faire du “waouh”, qu’il faut le faire.

Le rôle d’un graphique n’est pas d’impressionner.
C’est d’être lu, compris, et exploité.

Chez Wolfox, on challenge systématiquement chaque choix visuel :

  • Pourquoi ce type de graphique ?
  • Est-il lisible sur mobile ?
  • Peut-on lire une tendance… ou juste une couleur ?

4. Une hiérarchie d’information confuse

Un bon dashboard raconte une histoire : il a un début, un milieu, une fin.
Trop souvent, on voit :

  • des indicateurs secondaires mis en avant,
  • des unités différentes dans le même écran,
  • des niveaux de lecture mélangés sans cohérence.

👉 Résultat : l’utilisateur ne sait pas par où commencer, ni ce qui est important.

🎯 La solution ? Structurer l’information comme une page éditoriale :

  • en haut : une vue synthétique (3 à 5 indicateurs clés)
  • en dessous : le détail, si nécessaire
  • sur les côtés : des filtres discrets, mais accessibles

5. Oublier le réel : les usages, les contextes, les personnes

Un dashboard ne vit pas seul. Il est utilisé par :

  • une équipe commerciale en déplacement
  • un manager qui le consulte 2 min avant un call
  • un analyste qui doit l’exporter vers PowerPoint
  • un utilisateur non-voyant, avec un lecteur d’écran

Un bon dashboard, ce n’est pas juste des données bien affichées.
C’est un outil de travail quotidien, pensé pour s’adapter à des usages variés.

🎯 À lire : Accessibilité : ce que chaque designer devrait intégrer par défaut

En conclusion, la data visualisation, ce n’est pas un bonus graphique.
C’est un levier de compréhension, d’alignement, de décision.

Chez Wolfox, on ne fait pas que “rendre les données jolies”.
On conçoit des dashboards qui font gagner du temps, de la clarté, et de l’impact — pour les bonnes personnes, au bon moment.

→ Un dashboard à repenser ?
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